En matière de santé, le corps médical considère le poids d’une personne comme un indicateur. En effet, si le poids chute rapidement, on peut s’alerter et soupçonner une dénutrition peut-être liée à une pathologie sous-jacente. Pris en compte dans le calcul de l’indice de masse corporel (IMC), un chiffre important permet aussi de diagnostiquer une obésité.
Au cours de la vie, le poids sur la balance varie. Plusieurs facteurs peuvent influencer ce poids : l’alimentation et l’hygiène de vie, les maladies, les hormones, le stress, le sommeil…
L’Indice de Masse Corporelle (IMC) et ses limites
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise d’utiliser la taille et le poids d’un individu pour le calcul de son IMC. L’IMC se calcul par la formule suivante : Poids (kg) / Taille² (m).
Un IMC « standard » est ainsi compris entre 18,5 et 24,9 kg/m². Une personne est dite en surpoids si son IMC est compris entre 25 et 29,9 et elle est catégorisée en obésité pour un IMC supérieur à 30. A contrario, en dessous de 18,5, on parlera d’insuffisance pondérale.
Cependant, l’IMC montre des limites. Une personne très sportive ayant une masse musculaire très développée peut avoir un IMC supérieur à 25 alors que sa masse grasse est très limitée. En effet, la composition corporelle n’intervient pas dans le calcul de l’IMC. De même, certaines personnes sont minces de constitution et sont en très bonne santé.
Poids et masse grasse
Le poids est une donnée globale qui ne tient pas compte de la composition corporelle. Influencé par les diktats de la minceur dans les médias, on pense souvent que notre poids reflète notre masse graisseuse. Dans les faits, le poids sur la balance englobe notre squelette, nos muscles, nos organes, de l’eau (qui représente environ 60% de la composition corporelle). Enfin, il comprend aussi du tissu graisseux, appelé tissu adipeux.
Le tissu adipeux est une réserve d’énergie pour le corps. Les cellules qui le composent produisent notamment des hormones qui entrent en jeu dans les sensations de satiété après le repas. Théoriquement, le tissu adipeux représente 10 à 25% de la composition corporelle d’un homme en bonne santé et 20 à 35% chez la femme. En réalité, d’un point de vue santé, c’est surtout sa localisation qui peut poser problème.
Effectivemen, lorsque ce tissu, en excès, est localisé autour des organes, on parle de graisse viscérale. Dans ce cas, il représente un risque pour la santé. Pour mesurer ce risque certains professionnels de santé peuvent mesurer le tour de taille de leur patient.
Faut-il se comparer ?
Le poids sur la balance dépend de nombreux facteurs. Ainsi, pour la même taille, deux individus peuvent peser des poids différents en étant chacun en excellente santé. Le sexe, l’âge, l’activité physique, la morphologie, l’ossature, le métabolisme… sont autant de critères qui nous rendent uniques. Pour cette raison, rien ne sert de se comparer aux autres, il n’existe pas de poids idéal à atteindre.